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This briefing, in collaboration with the Common Front for the Protection of the Environment and Protected Spaces of the DRC (FCPEEP), is concerned with how the Seed Bill of the Democratic Republic of Congo may impact on farmer managed seed systems (FMSS), which remain the very basis for seed, food and nutrition security in the country. It also looks at the Provincial Decree of South Kivu’s Provincial Seed Council as an example of how national legislation influences the provinces, where the impact of the proposed Seed Bill will be felt by smallholder farmers.

We conclude that the commercial seed industry, including seed produced for seed aid, is currently supplying a negligible amount of seed to farmers; FMSS provide the primary basis for food and nutritional security as well as a broad array of agricultural related needs. These laws are wholly inappropriate for FMSS, and, if applied, will ultimately destroy this seed system in the DRC, which is the very system that provides food for the nation.

Further, private and foreign interests have the opportunity to exert extraordinary executive and administrative power through the provincial seed councils, which has the potential to be especially draconian and undemocratic.

Based on our experience, we suggest that any seed law must recognise farmer seed and farmer seed systems and provide adequate safeguards for the full implementation of farmers’ rights in a discreet law on farmers’ rights.

As in many other African countries, farmer managed seed systems (FMSS) are the backbone of seed, food and nutrition security. In this briefing, we explore why, if applied, the DRC’s Seed Bill will undermine FMSS and ultimately dismantle the very system that is currently providing food for the nation.

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Photo credit: FCPEEP

L’avant-projet de loi relative à l’activité semencière de la RDC menace de détruire les systèmes semenciers paysans: document de discussion

Ce document de discussion, conjointement avec le Front Commun pour la Protection de l’Environnement et des Espaces Protégés (FCPEEP) de la RDC, se penche sur la manière dont l’avant-projet de loi sur les activités semencières de la République démocratique du Congo pourrait impacter les systèmes semenciers paysans (SSP), qui demeurent la base même de la sécurité semencière, alimentaire et nutritionnelle du pays. Il examine également l’arrêté provincial du Conseil provincial des semences du Sud-Kivu comme un exemple de la manière dont la législation nationale influence les provinces. C’est à ce niveau que l’impact de l’avant-projet de loi sur les petits exploitants agricoles se fera particulièrement ressentir.

Nous concluons que l’industrie semencière commerciale, qui comprend la production de semences de secours, fournit actuellement une quantité négligeable de semences aux agriculteurs ; les SSP constituent la base principale de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et répond à un large éventail de besoins liés à l’agriculture. Ces lois sont totalement inappropriées pour les SSP et, si elles sont appliquées, elles finiront par détruire le secteur semencier en RDC, soit le système même qui alimente actuellement la nation.

En outre, des intérêts privés et étrangers ont la possibilité d’exercer un pouvoir exécutif et administratif extraordinaire par le biais des conseils provinciaux des semences, ce qui pourrait s’avérer particulièrement draconien et antidémocratique.

Sur la base de notre expérience, nous suggérons que toute loi relative à l’activité semencière reconnaisse les semences paysannes et les systèmes semenciers paysans et prévoit des garanties adéquates pour la concrétisation pleine et entière des droits des agriculteurs dans une loi traitant spécifiquement des droits des agriculteurs.

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Photo credit: FCPEEP