Thank you for supporting our continental campaign to ban glyphosate
The deadline for signing on to the petition was Friday, 30 August, 2019. In the next phase of the campaign, many organisations around the continent are sending letters to their governments calling for a ban. In this paper we explain why.
Globally, glyphosate and glyphosate-based herbicide (GBHs) have penetrated all spheres of our environment and food systems. The persistence and ubiquity of these chemicals place us at the cusp of one of the world’s biggest health crises. This is evident in the plethora of health conditions and chronic diseases that have increased at the same pace as GBH use globally, as legally recognised in three recent court cases in the USA.
We see a marked increase in countries putting in place either full bans or partial bans on the use of glyphosate and GBHs. Yet in Africa only one country, Malawi, has temporarily suspended the importation of GBHs. Unfortunately, however, their Ministry of Agriculture has indicated this may soon be revoked.
On the African continent the crisis is silent, as the attribution of illness and mortality to pesticides is difficult to establish, given the scarcity of documented cases of acute and chronic poisoning, and significant under-reporting. This is particularly worrying as GBHs (including Roundup) are used extensively in Africa – in agriculture as well as in urban and rural settings – as a broad-spectrum weed killer.
Current approvals of glyphosate and GBHs rest on hopelessly out-dated information, often supplied by the agrochemical industry itself. Also, the ‘adjuvants’ (other chemical additives) used in the formulation of Roundup make it even more toxic than glyphosate alone, a fact largely unknown to the public and decision-makers. The World Health Organization’s International Agency for Research on Cancer (IARC) announced in 2015 that ‘both pure glyphosate and glyphosate formulations are probably carcinogenic to humans‘.
This evidence cannot be ignored by our African leaders. Given the conditions of use, often with inadequate protective equipment or no protection at all, it is clear that our farmers and farm workers are at grave risk of life-threatening diseases. The food systems in African countries may be as critically contaminated by GBH residues as in the USA or Europe.
We see a double threat. On the one hand, as industrialised countries ban glyphosate and GBHs, manufacturers will seek to dump these in countries where they are still permitted. On the other hand, in the aftermath of successful bans on glyphosate and GBHs across the African continent, other toxic pesticides will flood markets as substitutes. Herbicides that are cause for great concern include 2,4-Dichlorophenoxyacetic acid (2,4-D) and paraquat. These toxic chemicals should also be banned in Africa.
African leaders will hear warnings that if they ban glyphosate their food security will be threatened as there is no viable alternative to replace it. Nothing can be further from the truth. The reality is that there are viable alternatives, which bring in their wake genuine food sovereignty, and lessen the burden of non-communicable diseases that are skyrocketing on our continent.
African civil society organisations hereby call on African governments to:
- issue an immediate ban on all use of glyphosate and GBHs;
- issue an immediate ban on other active ingredients that are banned in the EU;
- take adequate measures to ensure other more toxic chemicals do not replace glyphosate; and
- initiate a shift from chemical, input-intensive agriculture to agroecological farming systems.
We asked organisations and individuals, both in Africa and globally, to support this ban and sign on to the letter, by emailing afsa@afsafrica.org or deidre@acbio.org.za or clicking here, by Friday, 30 August, 2019.
Here is a list of the signatories.
Click here for the briefing.
L’Afrique doit immédiatement interdire l’utilisation du glyphosate!
Merci de signer pour appuyer notre campagne à l’échelle continentale en vue d’interdire le glyphosate
Le glyphosate et les additifs utilisés dans les formulations ont pénétré toutes les sphères de notre environnement et toute notre chaîne alimentaire. La persistance et l’omniprésence de ces produits chimiques nous placent face à l’une des plus grandes crises sanitaires à laquelle l’humanité ne se soit jamais trouvée confrontée. Cette crise se manifeste déjà fortement, comme en témoigne la pléthore de problèmes de santé et de maladies chroniques qui ont augmenté au même rythme que l’utilisation d’herbicides à base de glyphosate (HBG) dans le monde et tel que légalement reconnu par les trois procédures judiciaires récentes aux États-Unis.
A l’échelle mondiale, nous observons une augmentation marquée du nombre de pays à mettre en place des interdictions totales ou partielles du glyphosate et des HBG. Toutefois en Afrique, un seul pays, le Malawi, a temporairement interdit l’importation de HBG. Malheureusement, le ministère de l’agriculture du pays a indiqué qu’il était probable que cette interdiction soit bientôt levée.
Sur le continent africain, une crise silencieuse est actuellement en cours, l’attribution de la maladie et de la mortalité aux pesticides étant plus difficile à établir qu’ailleurs dans le monde, car il existe peu de cas documentés d’intoxication aiguë et chronique et ceux-ci sont largement sous-évalués. Il s’agit là d’un phénomène particulièrement préoccupant du fait que les HBG (y compris le Roundup) sont largement utilisés en Afrique, dans l’agriculture ainsi que dans les zones urbaines et rurales, en tant que désherbant à large spectre.
Les approbations actuelles du glyphosate et des GBH reposent sur des données tristement obsolètes, qui sont souvent apportées par l’industrie agrochimique même. Aussi, les adjuvants (d’autres additifs chimiques) utilisés dans la formulation du Roundup le rendent plus toxique que le glyphosate seul, un fait largement méconnu du public et des décideurs.
En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la Santé a annoncé que à la fois le «glyphosate «pur» et les formulations à base de glyphosate» étaient «probablement cancérogènes pour l’homme».
Cette évidence ne peut être ignorée par nos leaders africains. Étant donné les conditions d’utilisation, en particulier pour les ouvriers chargés de l’épandage qui utilisent un équipement de protection inadéquat et souvent, en raison de la chaleur intense, sont sans aucune protection, il est indéniable que nos agriculteurs et nos ouvriers agricoles sont confrontés à un risque très sévère de contracter des maladies mortelles.
Les systèmes alimentaires des pays africains sont certainement contaminés de manière aussi critique par les résidus de HBG que les États-Unis ou l’Europe.
Pour nous, cela constitue une double menace. D’une part, tandis que les pays industrialisés interdisent le glyphosate et les HBG, les fabricants de produits chercheront à les écouler dans les pays où leur utilisation est autorisée. D’autre part, à la suite d’une possible interdiction du glyphosate et des HBG en Afrique, d’autres pesticides inonderont les marchés en tant que substituts. Les herbicides particulièrement préoccupants sont l’acide 2,4-dichlorophénoxyacétique (sel d’amine 2,4-D) et le paraquat. Ces produits chimiques devraient également être interdits en Afrique.
Les dirigeants africains entendront des discours alarmants selon lesquels leur sécurité alimentaire sera menacée en l’absence d’alternative viable. Rien ne peut être plus éloigné de la vérité. La réalité est qu’il existe des alternatives viables, qui amènent une véritable souveraineté alimentaire, et qui allègent le fardeau des maladies non transmissibles qui connaissent une croissance inquiétante sur notre continent.
Les organisations de la société civile africaine appellent les gouvernements africains à :
- interdire immédiatement toutes les utilisations du glyphosate et des HBG ;
- interdire immédiatement les autres ingrédients actifs interdits dans l’UE ;
- prendre des mesures adéquates pour que d’autres produits chimiques plus toxiques ne viennent pas remplacer le glyphosate ;
- amorcer la transition d’une agriculture reposant sur un recours important aux produits chimiques et aux intrants à des systèmes agroécologiques.
Vous pouvez lire la version intégrale du rapport en anglais et en portugais ici:
Pour signer la lettre, veuillez envoyer un courriel à afsa@afsafrica.org ou deidre@acbio.org.za ou vous pouvez cliquer ici avant le lundi 30 août.
Cliquez ici pour lire le document d’information.
A África deve proibir já o glifosato!
Por favor, assinem para apoiar a nossa campanha continental para proibir o glifosato
Globalmente, o glifosato e os herbicidas à base de glifosato (HBG) penetraram todas as esferas do nosso meio ambiente e sistemas alimentares. A persistência e a omnipresença destas substâncias químicas colocam-nos à beira de uma das maiores crises de saúde do mundo. Isso fica evidente na grande quantidade de condições de saúde e doenças crônicas que aumentaram ao mesmo ritmo que o uso dos HBG globalmente, conforme reconhecido legalmente em três casos judiciais recentes nos EUA.
Observamos um aumento acentuado nos países implementando proibições totais ou proibições parciais no uso de glifosato e dos HBG. No entanto, na África, apenas um país, o Maláui, suspendeu temporariamente a importação dos HBG. Infelizmente, contudo, o Ministério da Agricultura indicou que isso pode ser revogado em breve.
No continente africano a crise é silenciosa, uma vez que a atribuição de doenças e mortalidade a pesticidas é difícil de estabelecer, dada a escassez de casos documentados de envenenamento agudo e crónico e subnotificação significativa. Isto é particularmente preocupante, pois os HBG (incluindo o Roundup) são usados extensivamente na África – tanto na agricultura assim como em ambientes urbanos e rurais – como um herbicida de amplo espectro.
As aprovações actuais de glifosato e dos HBG baseiam-se em informações irremediavelmente desactualizadas, muitas vezes fornecidas pela própria indústria agroquímica. Além disso, os ‘adjuvantes’ (outros aditivos químicos) utilizados na formulação do Roundup tornam-no ainda mais tóxico do que o glifosato, facto largamente desconhecido pelo público e pelos responsáveis por tomar decisões. A Agência Internacional de Pesquisa sobre o Cancro (IARC) da Organização Mundial de Saúde anunciou em 2015 que ‘ambos o glifosato puro e as formulações de glifosato são provavelmente carcinogénicos para humanos’.
Esta evidência não pode ser ignorada pelos nossos líderes africanos. Dadas as condições de uso, muitas vezes com equipamentos de protecção inadequados ou sem nenhuma protecção, é evidente que os nossos agricultores, camponeses e trabalhadores rurais estão em grave risco de doenças que ameaçam a vida. Os sistemas alimentares nos países africanos podem estar tão criticamente contaminados pelos resíduos dos HBG como nos EUA ou na Europa.
Observamos uma ameaça dupla. Por um lado, à medida que os países industrializados proíbem o glifosato e os HBG, os fabricantes tentarão despejá-los em países onde ainda são permitidos. Por outro lado, após as proibições bem-sucedidas do glifosato e dos HBG em todo o continente africano, outros pesticidas tóxicos inundarão os mercados como substitutos. Herbicidas que são motivo de grande preocupação incluem o ácido 2,4-diclorofenoxiacético (2,4-D) e o paraquat. Estes produtos químicos tóxicos também devem ser proibidos na África.
Líderes africanos ouvirão advertências de que se eles proibirem o glifosato, a sua segurança alimentar será ameaçada, pois não há alternativa viável para substituí-lo. Nada pode estar mais longe da verdade. A realidade é que existem alternativas viáveis, que trazem consigo soberania alimentar genuína e diminuem o fardo das doenças não transmissíveis que estão escalando no nosso continente.
As organizações da sociedade civil africana apelam aos governos africanos para:
- proibir imediatamente todo o uso do glifosato e dos HBG;
- proibir imediatamente outros ingredientes activos proibidos na União Europeia;
- tomar medidas adequadas para garantir que outros produtos químicos mais tóxicos não substituam o glifosato; e
- iniciar uma mudança de agricultura que faz uso intensivo de insumos químicos para os sistemas agrícolas agrogeológicos.
Por favor, leiam o nosso relatório completo em inglês e francês aqui:
Para assinar a carta, envie um e-mail para afsa@afsafrica.org ou deidre@acbio.org.za ou clique aqui até 30 de agosto.