by Dr Stephen Greenberg
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In March 2023, civil society organisations and farmers met with the Portfolio Committee on Agriculture, Land Reform and Rural Development to share views on agroecology and to promote a call from 58 organisations for a national agroecology strategy.
In support of the process, the ACB conducted a detailed review of 22 key policies across agriculture, environment and other sectors to identify strengths and weaknesses of the existing suite of policies in South Africa, in the context of ongoing biodiversity loss, the climate crisis and an increasingly unsustainable agri-food system. We are pleased to share a detailed report and a policy brief that highlights the key findings of the report.
The report indicates that South African policy on agriculture and food systems suffers from a split personality. This is a product of the historical compromises made in the negotiated end to formal apartheid. One set of laws and policies accommodates and regulates the inherited large-scale commercial farming and agribusiness model, where most funds are allocated. Another set of policy documents include smallholder support, local markets, ecological production, climate change adaptation, and biodiversity conservation and sustainable use, and are far more amenable to agroecological principles. However, these are underfunded and are either selectively implemented, or not meaningfully implemented at all
The policy assessment, based on the 13 principles of agroecology developed in 2019 by the Committee on World Food Security (CFS) High Level Panel of Experts on Food and Nutrition (HLPE), indicates that there are many areas of overlap in the existing suite of policy documents that can support an agroecological approach. However there is a need to consolidate these elements into an overarching strategy, which can provide an effective integrating framework for policy and action for a just transition in agri-food systems, biodiversity and climate change response.
The assessment finds that the principles of participation, land and natural resource governance, economic diversification, input reduction and biodiversity are strongly reflected across the reviewed suite of national policies and plans. Also fairly well represented are the principles of recycling, co-creation of knowledge, and social values (but not including social diets). Less well represented principles are soil health, synergy, fairness and connectivity. Weak points are social diets (nutrition) and animal health.
The report concludes with a call for use of an agroecological framing and an agroecology strategy to integrate the fragmented policy landscape across sectors, development of multi-actor place based initiatives for implementation, and a review of existing commercial policies and laws to remove obstacles for the development of agroecology in South Africa.
For more information, please contact comms@acbio.org.za
Examen de la politique agroécologique
En mars 2023, des organisations de la société civile et des paysans ont rencontré la commission parlementaire chargée de l’agriculture, de la réforme agraire et du développement rural pour discuter de l’agroécologie et promouvoir l’appel lancé par 58 organisations en faveur d’une stratégie nationale en la matière.
Le Centre africain pour la biodiversité (ACB) a procédé à un examen détaillé de 22 politiques de premier plan dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et d’autres secteurs afin d’identifier les forces et les faiblesses des politiques existantes en Afrique du Sud, dans le contexte de la perte continue de biodiversité, de la crise climatique et d’un système agroalimentaire de moins en moins durable. Nous avons le plaisir de partager un rapport mettant en évidence les principales conclusions de cet examen.
Le rapport révèle que la politique sud-africaine en matière d’agriculture et de systèmes alimentaires souffre d’un dédoublement de personnalité. C’est le résultat des compromis historiques issus des négociations sur la fin de l’apartheid formel. D’une part, un ensemble de lois et de politiques prend en compte et réglemente le modèle hérité de l’agriculture commerciale à grande échelle et de l’agro-industrie où la plupart des fonds sont alloués. D’autre part, un ensemble de documents de politique, bien plus favorable aux principes agroécologiques, couvre le soutien aux petits exploitants, les marchés locaux, la production écologique, l’adaptation au climat, la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité. Toutefois, ces domaines sont sous-financés. Ces politiques sont soit mis en œuvre de manière sélective ou pas du tout de manière significative.
L’évaluation des politiques, basée sur les 13 principes de l’agroécologie élaborés en 2019 par le Groupe d’experts de haut niveau sur l’alimentation et la nutrition (HLPE) du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), indique qu’il existe de nombreux domaines de chevauchement dans l’ensemble des documents de politique existants qui peuvent soutenir une approche agroécologique. Il est toutefois nécessaire de consolider ces éléments dans une stratégie globale, susceptible de fournir un cadre d’intégration efficace pour la politique et l’action en faveur d’une transition juste dans les systèmes agroalimentaires, la biodiversité et la riposte au changement climatique.
L’évaluation montre que les principes de participation, de gouvernance des terres et des ressources naturelles, de diversification économique, de réduction des intrants et de biodiversité sont fortement reflétés dans l’ensemble des politiques et plans nationaux examinés. Les principes de recyclage, de création conjointe de connaissances et de valeurs sociales (à l’exception des régimes alimentaires sociaux) sont également assez bien représentés. Les principes moins bien représentés sont la santé des sols, la synergie, l’équité et la connectivité. Les régimes sociaux (nutrition) et la santé animale constituent des maillons faibles.
Le rapport se termine par un appel à l’utilisation d’un cadre agroécologique et d’une stratégie agroécologique pour intégrer le paysage politique fragmenté entre les secteurs, l’élaboration d’initiatives multiacteurs basées sur le lieu pour la mise en œuvre, et un examen des politiques commerciales et des lois existantes pour éliminer les obstacles au développement de l’agroécologie en Afrique du Sud.
Veuillez cliquer ici pour lire le rapport.
Pour obtenir de plus amples informations, veuillez contacter : comms@acbio.org.za